La campagne de France :
10 Mai - 24 Juin 1940Pilotes du GCI/4 au 10 Mai 1940Etat-majorCne André Hertaut
Cne Louis Delfino
Cne André Gauthrin
1re escadrille (Spa95) : Cne Patrick O'Bryne
Lt Jean-Louis Hirschauer
Lt Edmond Guillaume
Lt André Stiquel
Lt André Weis
S/Lt Pierre Verry
S/Lt André Naudin
Adj Jean Hotellier
S/C Raymond Cartier
S/C Charles Debéthune
S/C David Bompain
S/C Jules Joire
S/C Raoul Bès
Sgt Fernand Lacroix
Sgt Raymond Collart
2e escadrille (Spa153) : Cne Bernard Barbier
Lt Eric Audemart d'Alançon
Lt Jacques Tardy de Montravel
Lt Pierre Meyzonnier
S/Lt Robert Milbeau
S/Lt Harold de la Taille Trétinville
A/C Charles Kesse
A/C Pierre Feuillat
Adj Charles Dagbert
S/C Johannes Cucumel
Sgt Jean Forzy
Sgt Auguste Keller
Sgt Georges Lemare
Vendredi 10 mai 1940Terrain de Wez-Thuisy (51), puis de Dunkerque-Mardyck (59), 31 pilotes disponibles et 30 Curtiss présents.6 missions, 35 sorties04h40: couv. du terrain - 1 pat. simple
04h45: couv. secteur Rocroi, Flize - 1 pat. légère
05h15: couv. du terrain - 1 pat. légère
07h30: couv. du terrain - 1 pat. légère
17h30: couv. secteur Escaut - 2 pat. doubles
18h30: couv. secteur Escaut - 2 pat. doubles
La 1re escadrille est d'astreinte et avant l'aube, ses pilotes et mécaniciens montent au terrain. L'alerte est vite donnée. Une première patrouille décolle à 4h40 en couverture à priori.
Le Sgt Joire raconte :
Citation:
La DCA tire un peu partout, mais ne voyons rien. Vers 5h30 nous apercevons à 500 m au dessus de nous un avion (NDA : un He111 de la 7./KG53) se dirigeant vers l'Est. Pleine gomme, mais tandis que nous prenons de l'altitude, celui-ci continue à grimper et nous distance. J'avais fermé mes volets de capot, mon moteur tirant mieux que celui de mes camarades, je les lâche et réussit à gagner peu à peu du terrain sur l'ennemi présumé. Au moment où je reconnais les croix noires, le mitrailleur me lâche une rafale qui coupe mes commandes de direction. Je riposte par de courtes rafales 3/4 arrières, droite et gauche. L'allemand à son moteur gauche stoppé et perd de l'altitude. Deux types sautent en parachutes, le piqué est plus accentué. Voyant derrière moi Hotellier et Bompain, je m'écarte pour les laisser l'achever ; l'avion s'abat brutalement sur le ventre vers 6h00, aux environ de Neufchâteau en Belgique (NDA: Le Heinkel sera retrouvé à Ell au Luxembourg)
Retour au terrain. Aterrissage normal malgré les commandes de direction coupées et les pneus crevés. J'ai au moins une vingtaine de balles dans mon avion et me porte à merveille.
Cinq minutes après la première, une patrouille légère de la 1re escadrille décolle en couverture de l'axe Rocroy-Flize (08). Le Cne O'Byrne et le S/C Debéthune croisent, également vers 5h30, un peloton de 8 Do17 et s'attaquent au dernier d'entre eux. Mais la riposte d'un mitrailleur fait mouche, et le Cne O'Byrne reçoit une balle dans la main droite. Il parvient néanmoins à rentrer au terrain mais est évacué sur l'hôpital de Reims. Il ne retrouvera son escadrille qu'en AFN, et sera remplacé à la tête de la une par son second, le Lt Hirschauer.
A 05h15, une troisième patrouille prend l'air en couverture, et rapidement tombe sur un peloton de Do17 de la KG2 près de Mourmelon (51). Le S/Lt Verry effectue une passe, mais voit ses armes s'enrayer. Ses équipiers, le S/C Bès et le Sgt Lacroix, pendant ce temps, se joignent à une patrouille du I/5 (Cne Accart et Sgt Perina). Ils participent à la destruction d'un autre Dornier du II/KG2, mais sont vite rappelés à l'ordre par leur chef de patrouille, qui n'a ainsi pas pu obtenir leur aide.
Vers 7h30, c'est une patrouille simple de la 2e escadrillequi est envoyé en couverture du secteur. Et là encore, c'est un Do17 qui en fera les frais. En observation cet appareil de l'état-major du KG76 esseulé est attaqué et mis en flammes par les pilotes français qui le voient s'écraser non loin de Buzancy (08). Le secteur autour de Wez-Thuisy a vu beaucoup de bombardiers envoyés notamment contre les aérodromes français, ce qui a permis au groupe de remporter ces 3 victoires, tandis que le terrain est resté intact.
Dès l'annonce de l'invasion allemande, l'état-major réagit en renforçant le Nord du pays et la Belgique. Et le GCI/4 fait partie de la manœuvre. A peine 10 jours après son départ de Norrent-Fontes, le groupe doit donc regagner le Nord de la France, et plus précisément le terrain de Dunkerque-Mardick celui de Norrent-Fontes étant déjà occupé par le GCIII/1 équipé de Morane. les préparatifs se font dans la hâte, et dès 13h15, 29 Curtiss décollent pour rejoindre leurs nouvelles installations. Ils atterrissent 1h15 plus tard et découvrent une base sous-équipée, sans abri pour camoufler les appareils. On les disperse donc tant bien que mal autour de la piste. A nouveau sous les ordres du groupement 25, 12 appareils reprennent l'air dès la fin de l'après-midi pour effectuer une mission de couverture sur l'Escaut que l'avant-garde Française est en train de franchir. Ils seront relayés une heure plus tard par 12 autres. Ces 2 missions seront effectuées sans que les avions ennemis n'interviennent.
N'ayant pas eu le temps de trouver un logement autour du nouveau terrain, les pilotes passent leur première nuit à Dunkerque dans les barraques situés aux alentours de la piste, mais tout rentrera dans l'ordre dès le lendemain.
Samedi 11 mai 1940Terrain de Dunkerque-Mardyck, 30 pilotes disponibles et 29 Curtiss présents.3 missions, 32 sorties?? : couv. du terrain - 1 pat. simple
?? : couv. du terrain - 1 pat. simple
16h15: couv. secteur Anvers, Breda - 1 pat. triple et 3 patrouille double (soit 26 appareils)
A l'aube, tout le groupe est déjà à pied d'œuvre et au moins deux patrouilles simples décollent en couverture a priori, mais sans résultats. A 15h50, l'ordre tombe d'envoyer "tous les effectifs disponibles" en couverture d'une colonne alliée bombardée sur l'axe Anvers - Breda. Selon les archives du groupe, vingt six Curtiss prennent la direction du secteur assigné à 16h15 sous le commandement du Cdt Hertaut, pour ce qui va être l'une des plus intenses confrontations aériennes de toute la campagne de mai-juin 1940. Une demi-heure après le décollage, aux environs d'Anvers, des Do17 sont aperçus, mais presque aussitôt, des Me109 de la JG26 entrent en action. D'après les revendications allemandes (huit Curtiss aux environs d'Anvers), le combat face aux chasseurs semble s'être déroulé en deux phases distinctes: vers 16h45 tout d'abord, puis entre 18h10 et 18h30. Au vu du premier engagement, et de l'autonomie du Curtiss H-75, il est donc possible, mais pas certain du tout, que les deux escadrilles n'aient pas travaillé au même moment. Il est en tout cas très difficile de remettre tous les évènements de cette mission dans le bon ordre chronologique.
Suite à l'attaque des 109, les patrouilles de la 1re escadrille sont disloquées et engagées en tournoyant. Le Cdt Hertaut est rapidement isolé, tout comme les pilotes de la patrouille du S/Lt Verry ; le Cne Delfino et le S/Lt Verry s'entraident un moment (ils revendiqueront tous les 2 en collaboration un Me 109) mais ils se perdent ensuite de vue ; le S/C Debéthune parvient à descendre l'un de ses assaillants, mais reçoit à son tour une rafale qui le blesse à la jambe (de retour à Mardyck, il sera contraint de poser train rentré le Curtiss n°77 dont les tuyauteries ont été percées). Du côté de la 2e escadrille, le Cne Barbier est légèrement blessé par une balle qui traverse le pare-brise de son Curtiss, mais se voit heureusement dégagé par son équipier l'A/C Kesse (un 109 sûr).
Les patrouilles se reforment ensuite avec les pilotes et reprennent leur mission de couverture. A 17h15, un He111 de la 3./KG126 est descendu par le S/C Cucumel, puis vers 17h30, un second de la stab./KG54, assailli par 8 Curtiss différent.
Mais vers 18h00, donc , c'est à nouveau une formation de Me109 que rencontre le GCI/4, et c'est apparemment à ce moment que Cucumel obtient une seconde victoire sûre.
Côté allemand, sans parler des deux He111, la JG26 confirme bien la perte de trois Me109, mais pour le GCI/4 le bilan de cette sortie est catastrophique. C'est l'hécatombe. Quatre pilotes manquent à l'appel, mais heureusement deux d'entre eu sont hospitalisés à Anvers. Le S/Lt Verry blessé par des 109, a pu se parachuter du Curtiss n°116, et le S/Lt Naudin, moteur coupé et blessé lui aussi a pu se poser à bord du n°75 en campagne, à Stekene, en évitant de justesse une ligne d'arbres.
Par contre, les deux autres ont bel et bien été tués. Le sergent Fernand Lacroix, dont l'appareil à été aperçu tombant en flammes, s'est écrasé entre Wuestwezel et Zundert à bord du Curtiss n°99, tandis que le commandant du groupe, le Cdt André Hertaut, est tombé dans son Curtiss n°172 à Zoersel, entre Turnhout et Anvers en Belgique. Ce sont donc en tout 6 pilotes qui ont été mis hors de combat, et seul le Cne Barbier retrouvera sa place rapidement.
Au niveau du matériel, deux Curtiss supplémentaires ont été perdus. En rentrant le Lt Hirschauer, moteur de son n°71 en panne, a dû atterrir sur le ventre à 3 km du terrain, tandis qu'en se posant, le Sgt Bompain a heurté une torpille malencontreusement abandonné sur la piste par un Loire-Nieuport et a brisé une jambe de train de son appareil. La plupart des Curtiss engagés ont reçu du plomb dans les ailes puisque le lendemain à l'aube, seulement 6 seront disponibles.
Dimanche 12 mai 1940Terrain de Dunkerque-Mardyck, 24 pilotes disponibles et 25 Curtiss présents.3 missions, 9 sorties04h20 : couv. du terrain - 1 pat. simple
08h30 : couv. du terrain - 1 pat. simple
15h30 : couv. du terrain - 1 pat. simple
Suite aux événements de la veille, le I/4 va se révéler incapable d'effectuer la moindre mission de couverture ou destruction sur secteur avec un effectif digne de ce nom. Trois patrouilles simples seulement décolleront, à chaque fois pour une couverture du terrain sur alerte, mais sans rencontrer la luftwaffe. La journée est donc passée à panser les plaies et amener le nombre d'appareils disponibles à un nombre raisonnable. Le médecin du groupe, le Cne Clair Cadeot, part à la recherche du point de chute du Cdt Hertaut, dont la dépouille sera ramenée à Dunkerque un peu plus tard par ses soins. Il y sera inhumé le 15 mai.
A la tête du groupe, c'est le Cne André Gauthrin qui va durant quelques jours assurer le commandement par intérim, jusqu'au 15 mai, et le retour du Cdt Gaston Raguenet de Saint-Albin.
Lundi 13 mai 1940Terrain de Dunkerque-Mardyck, 25 pilotes disponibles et 25 Curtiss présents.3 missions, 15 sorties04h20 : couv. du terrain - 1 pat. simple (1h40)
Après-midi : couv. du terrain - 1 pat. simple
17h30 : couv. secteur Roosendaal, Brecht - 1 pat. triple
La journée débute comme la veille, calmement. Une patrouille d'alerte décolle à priori à l'aube, sans résultat, et une seconde en début d'après-midi. Une mission de couverture sur l'axe Roosendaal - Brecht est ordonné, et vers 17h30, une patrouille triple mixte des deux escadrilles décollent pour se porter sur le secteur. Après un quart d'heure, au sud de Roosendaal (Pays-Bas), la patrouille de l'Adj Hottelier, du Lt Weis et du Sgt Joire intercepte un He111 de la 5./KG54 que les 3 pilotes parviennent à descendre, moteurs en flammes. Plusieurs Me109 du I./JG20 interviennent de ensuite, mais les pilotes français, profitant de la couche nuageuse, parviennent à s'en défaire et à reprendre le cours de leur mission. Le Cne Delfino et le Lt Hirschauer en revendiquent même un probable.
Au retour, différents appareils allemands (Me110, Do17, He111) sont encore aperçus et engagés avec plus ou moins de réussite. Un heinkel de la 6./KG4 est endommagé par des Curtiss du I/4 et sera par la suite achevé par la DCA Belge près de Brecht. Il s'agit certainement de celui qui sera homologué au Lt Hirschauer.
C'est d'ailleurs au cours d'une passe appuyée sur un Heinkel que ce dernier reçoit une bonne rafale dans son avion. Lui-même est indemne, mais le moteur endommagé de son Curtiss est dès lors incapable de le ramener au terrain. Il choisit un espace dégagé et se pose en campagne à Clinge (Belgique) pendant que tout les autres pilotes rentrent sans encombres au terrain.
Mardi 14 mai 1940Terrain de Dunkerque-Mardyck, 25 pilotes disponibles et 24 Curtiss présents.2 missions, 21 sorties04h50 : prot. reco secteur Anvers, Brecht, Turnhout - 1 pat. triple
13h30 : prot. reco secteur Woensdre, Bergen, Roosendaal, Esschen- 1 pat. triple
Le groupe se remet tout doucement de la journée du 11 mai et peut ainsi à nouveau oeuvrer au bénéfice de la VIIe armée. Dès l'aube, une première mission de protection de reconnaissance est accomplie, au cours de laquelle les allemands ne se montrent pas.
Idem dans l'après-midi avec une seconde protection, et pour cause: la luftwaffe intervenant en masse sur le secteur de Sedan, elle délaisse quelque peu celui où opère le GC I/4.
Mercredi 15 mai 1940Terrain de Dunkerque-Mardyck, 25 pilotes disponibles et 24 Curtiss présents.2 missions, 18 sorties04h30 : couv. secteur Anvers - 1 pat. triple
?? : prot. bomb. secteur île de Beveland - 1 pat. triple
Cette journée est principalement marquée par les obsèques du Cdt hertaut, qui ont lieues à Dunkerque à 10h30. Le moral s'en ressent, et l'inquiétude pointe déjà dans le groupe, à la vue des innombrables réfugiés qui commencent à affluer autour de Madryck, en provenance de Belgique et des Pays-Bas. En fin de matinée, le Cdt Raguenet de Saint-Albin, alors commandant du CIC de Chartres, reprend la tête du GC I/4 qu'il avait quitté à la fin de l'été 1939.
Les pilotes n'en accomplissent pas moins leurs missions, et à l'aube, une patrouille triple effectue une couverture dans la région d'Anvers, où la VIIe armée tente de conserver la maîtrise du port. Un peu plus tard, ce sont à nouveau 9 Curtiss qui sont envoyés en protection d'un bombardement effectué par des Loire-Nieuport 401 de la Marine sur l'île de Beveland, toujours dans l'optique de protéger le flanc gauche de la VIIe armée et Anvers. Pour les chasseurs du I/4, ces deux missions se dérouleront sans aucun accrochage.
Jeudi 16 mai 1940Terrain de Dunkerque-Mardyck, 26 pilotes disponibles et 24 Curtiss présents.2 missions, 18 sorties09h30 : couv. secteur au large d'Ostende - 1 pat. Double
13h30 : couv. secteur Termonde, Willebroek - 4 ou 5 pat. simples
Pas de mission à l'aube, mais vers 09h30, une patrouille double est envoyée sur alerte en protection d'un convoi maritime malmené au large d'Ostende. Le temps d'arriver sur les lieux, pourtant court, et le secteur est tout à fait vide d'appareils Allemands. Le Cne Barbier aperçoit au dessus des terres un Hs126, le tire à plusieurs reprises, blessant certainement son mitrailleur, mais le papillon (surnom du Hs126) s'échappe en piqué sans qu'aucun Curtiss ne poursuive l'attaque.
Dans l'après-midi, en collaboration avec le GC II/8, le I/4 est utilisé en couverture de repli de troupes entre Termonde et Willebroek. D'après les archives du GC II/8, chacun des 2 groupes fournit une patrouille simple (celle du II/8 en position basse, et celle du I/4 en position haute) qui est relayée par une autre toutes les heures entre 14h00 et 18h00. Il semble donc que le I/4 est utilisé une douzaine d'appareils pour cette longue couverture, au cours de laquelle, malgré sa durée, rien de spéciale n'est arrivé.
Pourtant le groupe est encore affaibli par la perte en fin de journée de deux précieux chefs de patrouille. Le Cne Louis Delfino de l'état-major et le S/C Johannes Cucumel de la 2e escadrille sont affectés au GC II/9, en cours de transformation sur Bloch 152, et quittent Dunkerque dans un Bloch 220 de transport.
Vendredi 17 mai 1940Terrain de Dunkerque-Mardyck, 24 pilotes disponibles et 24 Curtiss présents.3 missions, 25 sorties04h35 : prot. bomb. secteur Anvers, Walcherem - 1 pat. triple (1h40)
08h40 : prot. bomb. secteur Anvers, Walcherem - 1 pat. triple (1h40)
15h25: couv. secteur Walcherem - 1 pat. triple (1h40)
C'est encore en collaboration avec le GC II/8, ainsi que les AC 1 et AC 2 sur potez 630, que le I/4 va travailler. Dès l'aube, et tout au long de la journée, il faut protéger le flanc gauche de la VIIe armée, et éventuellement de nouvelles opérations de bombardement (menée par des Chance-Vought 156 et des Joire-Nieuport 401 de la Marine) contre des digues qui permettent aux allemands de s'approcher d'
Anvers.
Dès 04h35, c'est une patrouille triple de la 1re escadrille qui s'envole. Tout ce passe normalement jusqu'à la fin de la mission. En effet, vers 05h30, la patrouille basse, et plus particulièrement l'Adj Hottelier, repère un bombardier He111 du Stab./KG4 et l'annonce à ses équipiers. Le Lt Weis reste en protection, tandis que le Sgt Joire en aperçoit un second 1000 m derrière le premier et ne s'occupe que de celui-ci. Et avec succès, puisqu'en deux passes appuyées, le bimoteur va s'écraser en flammes. Son chef de patrouille a moins de chance et perd de vue le sien.
A peu près au même moment, un autre Heinkel de la même unité est descendu par deux Potez de la Marine (victoire confirmée), mais il semble que le Lt Stiquel ait aussi participé à sa destruction, puisqu'il revendique la chute d'un bimoteur tombé en mer en flammes. A moins qu'il ne s'agisse pas du même ...
Difficile de ......
la suite bientôt