J'ai abattu ton assaillant Jeanot, tu es vengé.
Le combat a été rude et on est probablement tombé dans un piège.
Les 2 "Zero" jouaient le role d'appat je pense car ils étaient au moins 5 en tout.
Les 3 autres me sont tombés dessus de plus haut alors que j'étais remonté vers 19.000 ft !
Ils devaient être en embuscade à la limite des trainées.
Ils n'y sont pas à l'aise mais à 3 contre 1... j'ai du m'éclipser rapidement.
En P-40 essayez de toujours garder de l'altitude, au moins suffisamment pour pouvoir piquer à la verticale et prendre le max de vitesse en un minimum de temps pour vous permettre de fuir.
La vitesse max c'est notre seul atout contre les A6M qui montent et virent bien mieux que nous.
(En Zero je me suis parfois retrouvé en trajectoire balistique à 75 Km/h en haut d'une spirale ascendante, juste avant de retomber sur mon poursuivant qui avait déjà décroché depuis longtemps...)Ceux d'hier on faillis à leur réputation de "Zippo volants"... Il n'étaient pas faciles du tout à mettre en feu contrairement à ce qu'on avait l'habitude de voir jusqu'ici (d'ailleur aucun n'a pris feu il me semble) et vu leur comportement, les pilotes de ces machines n'étaient pas des débutants sur cet appareil non plus, loin de là....
Au retour, (un brin perdu au dessus de l'eau) je rentrais "au cap" et me suis retrouvé au large de leur base de Ballalé. Le temps de me rendre compte que 2 ou 3 flocons noirs de flaks avaient fleuris autours de mois que 3 "Zero" en ligne de file me sont tombés dessus par les 7 !
J'ai à peine eu le temps de piquer jusqu'àu raz de l'eau, tout fermé, manettes en butée avant et adaptant mon pas d'hélice pour garder les RPM en dessous des 3000.
J'ai réussi à leur échapper de justesse après une surchauffe prononcée et quelques zig-zag (légers pour ne pas ralentir) entouré de traçantes jaunes.
J'ai eu du bol que d'autres n'étaient pas en CAP en avant de moi, sinon j'étais cuit. Sam m'a également bien aidé à gérer mon moteur car il était plus haut en arrière et a pu m'annoncer si je les distançait ou non et quand les bandits ont fini par me lâcher.
J'ai pu regagner la base de départ 1h45 après le décollage et m'y poser. Le voyant carburant s'est allumé à environs 30 ou 40 Km de la base ce qui veut dire qu'on a guère plus de 5 minutes de combat possibles sur la zone où on se trouvait...
Pas simple le P-40... Mais je dirai que l'entrainement prodigué par Sam les deux mardis passés m'a sauvé la vie... au moins pour cette fois !