VMF 221 Mission 3
Pffffff, ce matin, decollage a 3h50. 3h50!!!!!:evil:
5 Wildcat doivent assurer la couverture de l'atoll pendant que decollent nos bombardiers, dont la tache est d'aneantir la flotte d'invasion qui s'approche de nous.
Le Major Caldwell etant excuse pour maux de tete (notre soiree Chez Maurice n'etant pas etrangere a cet etat...), je suis charge de mener la CAP. C'est pas gagne...
Pas du tout reveille et ayant oublie de consulter les cartes depuis notre arrivee ici, je commence par m'eloigner de l'ile mais suis rapidement rappele a l'ordre par la tour de controle.
Un coup de vent frais pris par la verriere ouverte de mon Wildcat plus tard, je me sens un peu mieux et nous commencons a orbiter autour de l'atoll.
La mauvaise visibilite de nous aide pas a maintenir une formation serree, mais m'assurant que mon ailier me suis et donnant regulierement ma position aux trois autres a l'aide de mes feux de navigation , je continue la patrouille, tournant inlassablement autour de notre ile ....et de nos hamacs....
25 mn de vol, les B17 ont decolle. Radio Midway (j'ai baptise ainsi le canard qui nous guide lors de nos vols
) nous signale deux contacts non identifies dans le 270, vers 10 000 pieds.
Pas de copains dans ces parages, nous montons pleins gaz en utilisant la tour pour nous guider au plus pres.
2 avions apparaissent bientot. Voyant leur feux de nav, j'hesite. Pourrait-il s'agir de copains egares sans radio?
Mais le 2nd Lieutenant Di Meto les identifie comme hostiles et en prend un a parti. Il le descend rapidement.
Le second est abattu par un pilote dont le nom m'echappe (il est tard, enfin tot, enfin il est temps d'aller dormir). Son surnom est Furie. Sa victoire est confirmee par Di Meto.
Retournant sur l'atoll, nous cerclons encore pendant que les Brewster decollent pour nous relever.
Ceci fait, nous entammons un atterrissage un peu confus, la nuit et le peu de sommeil ne nous aide pas. La tension est redescendue trop vite.
Un avion est plie au moment de le rentrer au hangar. En regardant vite, il ne m'a pas semble trop endommage. Mais tout de meme, ce n'est pas le moment de casser le materiel. Nous allons en avoir besoin dans les prochaines heures.
Penser a dire deux mots au pilote responsable. Je verrai ca avec le Major. si l'ennemi nous en laisse le temps.
Vite, un peu de sommeil. Dans quelques heures, ca risque de chauffer ici.
Captain Kovaks