Belle mission en effet et on s'en sort pas trop mal au vue du faible niveau de pertes humaines.
Debriefing : Pour Bravo, nous avons eu la chance d'être niveau avec le gros de la force de bombardement Teutonne arrivant sur Dunkerque et avons essentiellement croisé des HE-111 (2 groupe de 4). L'écart de vitesse avec les 111 lors du merge n'étant pas très gros, ça ne nous a laissé que très peu de marge de manœuvre. Je n'ai pu conduire l'attaque que sur le box le plus au sud qui arrivait de St Omer.
Difficile d'attaquer en frontale car nous volions en régime éco et que le temps était compté avant que les 111 ne lâchent leurs bombes.
J'ai donc opté pour une attaque en barriques offensives pour nous permettre d'attaquer latéralement les cibles.
Malgré la relative faiblesse de l'armement de nos Spitfire Mk.I, nous avons tout de même infligé de lourds dégâts aux Heinkel dont aucun ne rentrera indemne. Cependant aucune victoire franches n'a été portée à ma connaissance, si ce n'est un probable pilot kill sur un 111 qui a continué de cercler pendant de longues minutes, sans réaction et vomissant deux lourdes trainées noires au dessus de Dunkerque.
Mes N° 2 et 3 ont également fait de joli cartons mais je n'ai pas entendu de "splash" à la radio.
Le soutien d'un flight de Hurricane aurait été le bienvenue sur zone pour pouvoir s'occuper sérieusement des He-111 pendant que les Spit auraient pris à leur charge l'escorte de Bf-109 et Bf-110.
Le problème avec les attaques latérales, c'est qu'on paie cash la moindre erreur car on se retrouve tout de suite dans les cônes de tir de la formation des bombardier - J'en ai d'ailleurs fais les frais à ma troisième attaque. Tirant un panache noir et blanc, je dois quitter la zone sans tarder.
Rapide coup d'oeil : 2200 rpm, boost à 4, radiateur fermé, 8000 ft, températures et pressions à peu près normales, la décision est prise, ce sera une prise de cap direct sur Margate, en espérant ne pas devoir prendre un bain de mer !
La radio m'annonce que Bravo 2 vas devoir se poser et probablement rentrer en bateau et que Bravo 3 a été récupéré saint et sauf par le navire auprès duquel son parachute s'est posé.
Arrivé verticale Margate, je suis toujours à 8000ft. La pression d'huile est un peu basse mais toujours "acceptable". Un bruit de frottement émane du moteur mais ça reste léger...
Il devrait pouvoir tenir encore les quelques minutes qui me séparent de la base de Martlesham sur laquelle est implantée Vickers, une usine de production de Spitfire. Peut être pourront-ils y faire les quelques réparations nécessaires pour me permettre de ramener au plus vite mon avion sur Duxford RAF Station ?
Dix minutes plus tard, je suis posé et parqué devant les hangars. Les mécanos se penchent déjà sur mon moteur encore bien fumant.
En sortant de faire mon rapport au commandant de la base, je tombe nez à nez avec "Mutt" Summers, un ami d'avant Guerre qui m'apprends qu'il est maintenant chef pilote d'essais chez Vickers et qu'il a pour charge avec l'aide de Jeffrey Quill et de quelques autres fins pilotes de mettre au point tous les Spit sortant de l'usine d'à coté.
Nous finiront la journée autours d'une pinte bien fraiche au Red Lion Pub.